Bonjour tout le monde !

que la montagne est belle ni le bret notre imaginaire la considère
comme un espace pure et sauvage mais au delà des clichés de cartes
postales ou de publicité d’eau minérale comment se représenter la montagne
sa beauté ne cacherait tels les réalités d’existence des êtres vivants qu’ils soient animales végétales ou être humain
pour savoir de quelle façon la vie s’acharne à conquérir des montagnes je suis parti à la découverte de grands
espaces protégés dans les parcs nationaux [Musique] pour y rencontrer des femmes et des
hommes qui ont fait un choix essentiel vivre en montagne autant d’histoires naturelles autant d’
aventure personnelle que vous racontez ce film la passion de la montagne
déjà ça va commencer dans les alpes ça a commencé une région d’origine moi je suis bourguignon
et puis à rien un peu l’arrière pensée de c’est à dire un jour un jour je fais
pas qui allait je m’installe quoi chez lui après le métier de garde c’est ça
c’est encore plus petits je crois c’est vraiment le rêve de boxe comme pour plein d’autres je vivais en banlieue sud
en région parisienne et j’étais prothésiste dentaire je gagnais parfaitement bien ma vie c’est vrai
j’étais citadine un jt petite parisienne un petit pète un bon maintenant je me retrouve bergère peut-être du tout mais
ma nouvelle vie me convient j’aime pas les artifices ici j’ai trouvé j’ai retrouvé vraiment
un équilibre à ba2 depuis gamin c’était
une envie de vivre donc ici dans ma région et vivre de la montagne alors
c’est depuis le départ il fallait trouver un métier qui correspondent un
peu l’activité qu’on allait avoir pour pouvoir vivre ici dans le coin quoi donc c’est des métiers au départ sportif de
la montagne que j’ai choisis donc c’est par choix est donc livré à faire du ski en temps pisteurs secouristes et l’été
j’ai trouvé ce cette petite cabane à l’époque qui m’a servi aussi beaucoup de
refus qui m’a servi de refuge géré moi-même quoi déjà au départ j’ai travaillé deux ans en tant que
vétérinaire je travaillais une ruralité dans les pyrénées atlantiques après il ya pas mal de
choses qui nous décevait je pense dans la façon de pratiquer ce métier la faim dans le rapport justement entre le
métier de vétérinaire et l’élevage donc je crois que j’avais envie d’essayer de gérer mon élevage de gérer toutes les
étapes dans l’élevage voilà et ça c’était très liées à la montagne si je faisais ça un jour de
toute façon c’était en montagne [Musique]
où
[Musique]
[Musique]
pour comprendre cette vie de la montagne de la vallée jusqu’au sommet de l’hiver jusqu en été j’accompagne marques sur le
terrain dans la pratique de son métier un beau métier marc surveille la faune et la flore à
longueur d’année pour mieux les protéger
on voit ce qui me plaît dans la neige aussi c’est que c’est vraiment c’est vraiment un super super éléments coin
déjà pour se déplacer dedans et puis il
a déjà aussi c’est une belle page blanche sur laquelle on peut voir avoir
plein comme ici en plein plein traces plein plein indices de présence des animaux ed souvent ça nous facilite
l’observation mais bon nous la neige on
est dedans voilà on est dedans jusqu en une heure ou deux au pire on rentre on a les pieds
mouillés ont trop chaud à la maison et puis on repart demain matin puis c’est tout mais bon pour les animaux c’est comme ça c’est comme ça tout l’hiver
quoi
une petite trace de de martres de martrou de fouilles ne sait pas dire
parce que cette altitude là il pourrir les deux mais ces petits bonds deux par deux comme ça c’est bien caractéristique
que les mustélidés donc on a vu la marque on avait des traces de d’écureuils
le chevreuil finalement déjà il ya pas mal de 20,10 de vie alors les animaux
ensemble qui brasse dans la neige et pourtant tout l’hiver là dedans il ya de la vie quoi une vallée comme jean paul
et où il ya environ un millier de chamois bon on estime à 10 % de
mortalité hivernale ça veut dire une centaine de cadavres qu’on va récupérer au printemps dans les culots d’avalanche dans les temps au
pied du versant même la mortalité ça peut être zappé la moitié 50% chez les
cabris chez les jeunes quoi donc c’est vraiment c’est vraiment des conditions dures pour la vie quoi donc c’est aussi
le cas extrême mais aussi une des stratégies une des réponses aux rigueurs
de l’hiver rigueur de la montagne c’est la mort
tout ça c’est un équilibre qui s’est mis en place entre entre les espèces et puis
et puis leurs conditions de vie [Musique]
cet équilibre avec les contraintes des montagnes les hommes aussi ont dû le trouver afin de survivre ici ce qui
n’était jamais gagnée pour les paysans d’autrefois rémy revient souvent au petit village de son enfance dans la vallée de champoléon
là c’est grand parent stocker le foin est rentré les bêtes pendant les six mois d’hiver il faut y venir en décembre
pour comprendre comprendre pourquoi les gens se montrent pas forcément rester aujourd’hui à plus de bêtes d’un village
le froid s’est pas problème c’est la neige le problème ce soit pour les éleveurs qui vont être coincé pendant
six mois avec leurs bêtes à l’intérieur que ce soit pour les risques et les problèmes les dangers les villages sont
pas placés n’importe où les anciens les avait mis au soleil les avait retiré du froid des risques de
chutes de pierres ou de débordement de la rivière mais c’est surtout par rapport aux couloirs d’avalanche
mon père en tant qu’éleveur a eu une vie exaltante parce qu’il était passionné mais dès qu’on enlève cette passion et
moi je l’avais plus ça devient trop de contraintes et c’était sacré travail quoi moi j’ai donné volontiers les coups
de main gamins pour faire en sorte que quand on arrive à éviter de laisser mes
parents ont travaillé seul mais dès qu on a pu aller travailler ailleurs et faire des choses plus simples et plus
faciles on le faisait pour l’organisation de ma vie ça sent le
départ s’était qu’est-ce qu’on peut faire ici dans le tourisme c’était
c’était ça ou petit à petit disparaître que soit le tourisme d’hiver qui est
pour le monde agricole le moment idéal que ce soit le tourisme d’été pour justement arriver à faire en sorte
d’arriver à en vivre à l’année et aujourd’hui moi je connais que très très
peu d’éleveurs qui soit capable de se passer du tourisme
travailler en station parce que l’hiver l’activité agricole est réduite à part
sony les bêtes le matin soir qu’un de la neige on n’a pas beaucoup de travail ce qui fait que en station c’est un bon
complément pour notre activité agricole [Applaudissements]
un toit dont marina 350 bête 70 on est ainsi mon psy bélier et puis les
laisser dans cette attaque de mars jusqu’au mois de mai il ya à peu près 300 agneaux qui naissent chaque année
voilà donc sur deux mois et demi à peu près mais c’est un fait renaître tard en mars tard en avril temps mais parce que
tous les deux la berme fait un peu les plombs tavini sens
si on peut dire que de l’exploitation on resterait tous les deux à travailler et on serait encore mieux de nos bêtes et
celui qu’on a la chance d’avoir des stations connaissaient merlette et les stations villages du champsaur valgaudemar qui nous permettent
justement d’avoir une aide financière et de pouvoir continuer pérenniser un peu ce travail agricole ce système travail
et 1 station c’est sûr que le matériel soit sous la douleur et honte à toi bon c’est un choix conditions actuelles
n’a pas tellement choix bon ce métier c’est de voir et de la maintenance ou
sait quelque chose [Musique]
c’est son grand père d’un montagne quoi
[Musique] cela est voulu s’agrandir on pouvait pas dire la vallée elle est comme aller et
on peut pas la grandir c’est la lecture d’autres montagnes qu’en pratique les
bêtes restent entre 6 7 mois dans la bergerie quoi donc il faudra passer du foie en conséquence voilà et bien les rend très correct à
l’automne qu’elles sont déjà bien grâce parce que on lit des rayons coin donc ça c’est important quoi on s’est dit on va
faire un peu mais bien alors on essaye ménard travers la foi champollion quelques à l’ancienne vous
êtes d’années de valoriser le tard dont ses gnocchis d auplata est élevé sous la mère qui sera dans nos alpages etc les
alpages qui engraissent donc qui nourrissent les agneaux pour être prêts à la vente autant à l’otan dans leur dire au revoir
coin salon dans le camion et sa part à l’abattoir se prononce une grosse compresse
moi j’ai fait un choix de ce métier j’en suis franchement fier et tant que la santé me le permet je vais continuer de
créer des moutons à me le rendent bien donc voila moi je suis comme ça je suis bien et baskets j’étais loin d’imaginer
la réalité de l’agriculture de montagne une activité aujourd’hui sous pression économique et qui le plus souvent ne
peut se passer du tourisme une grande
richesse de vivre en montagne c’est un à proximité de toi une grande diversité de
milieux qui était lié aux conditions essentiellement de température qui va avait évolué avec l’altitude
puis finalement dans le temps d’une randonnée tout simplement donné 2000
mètres de dénivelé de 1500 mètres de dénivelé en progressant comme ça tout le monde une montagne tu vas tu vas faire
l’équivalent d’un voyage de 3000 km comme s’il fallait tu partais d’ici de nos forêts tempérées pour te retrouver
jusque dans les tons draps de scandinavie donc si je comprends bien
faire l’ascension d’une montagne ça revient à traverser des étages de végétation en partant des forêts du bas
jusqu’au toundra d’altitude les végétaux vont se localiser dans ces zones en
fonction des contraintes de température comme sur des paliers de la vie
pour passer le terrible hiver là haut certains animaux malins se retirent sous terre et adoptent une stratégie
économies d’eau remirent pendant six mois d’hibernation au réveil printanier
la marmotte cherche à se goinfrer des premières herbe pour compenser sa perte de poids jusqu’à l’indigestion
mais attention à l’oeil prédateurs de l’aigle royal avec la belle saison
en pratique à nouveau le tourisme de randonnée l’occasion pour rémy de travailler comme accompagnateur en
montagne il fait découvrir aux visiteurs les bouquetins descendu dé sommet pour
chercher des airs de tendre à mi hauteur sur la plateforme 1 debout et trois
couches et oui ce qui est debout voyez le puits sont bien bien vers la plus à droite et vous montez
[Musique]
ce mammifère solide qui pèse une centaine de kilos et l’animal même des montagnes adapté aux parois rocheuses à
3000 m d’altitude
mais la bête un caractère très placide ce qui a bien failli la mettre en péril
il y avait une croyance religieuse au
départ et puis finalement qui est devenu un peu systématique et mystique c’est que là un cartilage en forme de croix
dans le coeur et les gens qui voulaient faire de la haute montagne le prenez comme talisman se croient donc commandé
aux chasseurs du coin alors tu es un bouquetin simplement pour récupérer ste croix et finalement ça a fini de
l’exterminer [Musique]
au 19ème siècle les chasseurs avaient pratiquement tué tous les bouquetins des hommes seule une petite population d’une
centaine d’animaux sur vivait en italie mon vieux des trois groupes alors le parc national de la vanoise a
été créé en 1961 notamment pour sauvegarder l’animal
[Musique]
[Musique]
[Musique]
les gardes moniteurs du parc étudie scientifiquement le gotha il effectue des mesures biométriques les
prélèvements sanguins pour connaître l’état de santé des populations 17
[Musique] ou à la base dans cette
cette fois-là il place sur un mal un collier émetteur gps pour suivre ses déplacements au cours de l’année
l’espèce est sauvée et depuis on l’a même réintroduite dans le parc national des écrins
[Musique]
aujourd’hui est une journée pas comme les autres un événement en ce début d’été c’est l’ouverture du refuge du
tout rond au-dessus de la vallée de champoléon des routes de montagne comme ça accessible uniquement par voie
pédestre dans qu’à pied il faudrait monter séparent dos de mulet ou dan et en forêt pour tout l’été tous les jours
a dit mulet quoi tellement qu’il ya du matériel à monter moi j’ai dit ‘on de entre le printemps et le début de l’été
et de matériel à monter refuse donc ces dix tonnes ça peut être des canettes comme ça peut être du gros volumes aussi qui est pas transportable ado kwa donc
l’hélico c’est une machine qui est obligatoire pour ce genre de travail
[Musique]
[Musique]
[Musique] où
l’ouverture du refuge c’est comme un rêve de gamin qui renaît chaque printemps et qui mobilise tous les
copains de stéphane le rêve de tenir un refuge même si une vie de saisonnier n’est pas
toujours des plus faciles alors l’hiver ça a été pendant des années à la station
de ski où j’ai fait le pisteur donc avec un métier de passion et au bout de
certaines années bon l’évolution la station après on se retrouve dans des trusts dans des sortes d’usinés c’est
des groupes qui s’installe chez nous dans nos vallées enfin quand c’est pressé c’est de l’argent qui circule tout ça et ça c’est ça c’était pas bon
ben alors l’été c’est complètement différent puisque là je suis dans mon refuge donc
c’est privé et là au moins on pose un sac à dos on peut s’asseoir on peut discuter et encore un espace de liberté qui est
complètement gratuit l es gens qui viennent ici sont pas obligés de consommer on peut venir uniquement
discuter avec le gardien de parler de choses les deux choses que nous on aime
faire partager en fin de compte d’autres patients
ça fait bien ça fait super sur les petits bars [Musique]
5 heures du matin à 1800 mètres d’altitude ce jour-là j’accompagne
marqué 20 cents à la recherche d’un animal plutôt amateur 2 grand froid un survivant des dernières glaciations
qui est resté dans les hautes montagnes des alpes retrait des glaces il y a dix
mille ans
[Musique]
je crois que je suis jamais autant satisfait quand j’arrive à passer près
d’un animal sauvage prendre un moment l’observer et puis je sens que je peux repartir je n’ai pas déranger ailleurs
vraiment un grand plaisir
il marche des petits ligneux des sceaux est en fait il a un instinct un estomac
qui est vraiment adapté pour digérer des lignes ci n’ont ils rien
il passe l’hiver là dedans j’ai dit renouveau adaptation c’est à fait incroyable incroyable le lagopède vit
toute l’année au dessus des forêts dans des conditions abominables un fantôme invisible au plumage blanc l’hiver brin
l’été qui se dissimule secrètement dans les montagnes et d’ailleurs c’est un oiseau qu’il marche vachement plus qui
volent quoi il va voler quand tu le dérange lui a volé pour faire une
traversée de versant en plongeant comme ça mais sinon tous ses déplacements c’est inquiétant europe volant un petit
coup
mais c’est parce que j’ai pas forcément au même endroit et ont volé paient temps
plein il avec la bonne portant sur la neige est là on a la femelle et on voit
que la femelle elle la mue est déjà beaucoup plus avancé et elle c’est sûr elle a encore plus besoin de devenir
vite se confondre avec le paysage pour échapper aux prédateurs ça sera la période le moment de la ponte
en vanoise aussi on étudie cette mystérieuse perdrix des neiges lagopède
est menacé par le réchauffement du climat et on s’inquiète pour son avenir dans nos montagnes il s’agit d’abord d’en savoir plus sur
sa biologie après avoir travaillé sur le bouquetin après avoir travaillé sur le chamois sur l’aigle royal sur les grosses bêtes on va dire maintenant on
s’intéresse s’intéresse aux lagopèdes est une espèce coco mais très mal et dès
qu’on s’y intéresse et on s’est rendu compte il y avait environ 80% de prédation de
pertes sur les nids et on s’est posé la question de savoir comment une espèce avec un taux de prédation aussi
important sur un peu arrivé à l’as maintenir et à se développer
les gardes-moniteurs capture la femelle qui se tapit sur son nid pour lui placer ensuite un émetteur cela permettra de
suivre l’animal au plus près dans ses déplacements et identifier les menaces qui pèsent sur l’oiseau rare
les conditions climatiques médiocre des dérangements par les chiens de troupeau où les randonneurs
les saisons de montagne dit de l’exploitation des ressources l’été est court la production végétale
est fulgurante c’est le moment de la montagne et la montée des troupeaux en alpage au dessus
du refuge de stéphane c’est la libération du troupeau et de l’éleveur aussi parce que tout va être aussi un
peu plus tranquille pour faire un peu non pour faire la récolte pour l’hiver faire le règne des vacances pour les
brebis et pour nous lassé des brebis et des années ont
mélangé donc il faut aller un petit peu doucement de façon à ce que les agneaux arrive à suivre sinon ils ont tendance à
rester derrière les maires après cela personne un peu tard et puis va y avoir un petit peu plus loin le passage de la la passerelle qui
va être un peu compliqué parce que les ados ont des fois un peu peur de l’eau sont pas trop trop vite à passer
[Musique]
petit
[Musique]
[Musique] l’éleveur emmène le troupeau à catherine
la petite parisienne qui a tout quitté désormais bergère de ce nouvel add page sa nouvelle vie n’est pas une balade en
montagne avec consent brebis a gardé tout seul ça demande beaucoup de
patience surtout il faut se lever très tôt
moi je sais que je récupère mon troupeau tous les matins au lever du jour j’essaie d’y advertisers unis maximum je
suis en crète c’est le moment de lever vers 5 heures du matin vers 5h30 une heure de marche avant d’arriver en crète
il faut surtout être très patient du fait qu’elles ont jamais été gardé elles
ont beaucoup de mal à redescendre à la cabane donc moi je leur donne un nouveau rythme donc j’ai trois excellents chiens
et avec mes chiens j’arrive à leur donner un nouveau billet un nouveau bien fait c’est leur donner un trajet une
nouvelle trajectoire leur apprendre à passer à certains endroits mais jamais les mêmes justement pour éviter l’érosion
je veux éviter qu’elle crée une érosion sur cet alpage donc je change souvent oublié c’est ce
qui est n’est pas facile on va dire et traitements anti diarrhée c’est un petit
peu le lâcher c’est bon
céline solitaire jeu j’aime vivre avec mes bêtes et j’aurais plutôt tendance à
dire aussi je préfère vivre avec les animaux qu’avec qu’avec les gens j’aime vivre avec les animaux parce que j’aime
la fidélité des animaux pour dire que les animaux vous rend ce que vous leur donnez pas d’hypocrisie nous tout ce
passe bien voilà avec les humains bien sûr c’est bien différent [Musique]
marc et sylvie spécialiste de l’accrobranche partent ce matin étudier la forêt de basse montagne
[Musique]
marc recherche les arbres creux refuge pour certains petits mammifères sa mission scientifique consiste à
dresser un inventaire de la faune de montagne jusqu’au espèces les plus secrètes et les plus méconnus juste la
taille 1 donc là tu vois on voit bien là le haut de la cavité
là on voit bien les déjections de de pic
noir l’a6 où on voit bien on voit même les fientes qui sont pleines de fournir
c’est l’essentiel de son alimentation mais on voit pas on voit pas de 2 go à
notre chauve souris d’un 10 et l’éloge de l’éloge depuis qu’elles sont elles
sont super super intéressante lui il les utilise pour jt mais après que son super
intéressante pour plein d’autres espèces le loire les écureuils pas mal d’oiseaux les chauves souris
et puis si l’arbre est suffisamment isolé ça va faire ça va faire des abris
même en période un peu un peu froide quand je veux dire les conditions leur
montagne avons commencé à être difficile et les chauves-souris elles ont besoin pour pour passer l’hiver deux milieux
qui échappent à ces contraintes de température qui ceux qui sont dures coin [Musique]
point de chauves souris en plein jour alors la nuit venue marc pose des filets
pour capturer quelques espèces comme le murin à moustache une chauve souris qui
peut vivre ici grâce aux arbres protecteur [Musique]
mais il ya des mensurations de sales choses si le
2 [Musique]
avec l’altitude tout devient plus difficile aussi bien pour les hommes que pour les femmes
pourtant noémie a tout quitté même son métier de vétérinaire pour s’installer à 1700 mètres d’altitude et se lancer dans
la grande aventure disait pas quand j’étais enfant que viendrait vivent en montagne et puis je crois que c’est
petit à petit justement n’étant ailleurs j’étais m’installer ailleurs etc je me suis rendu compte que moi j’étais
vraiment bien dès que je retournais en montagne alors c’est difficile d’expliquer ça mieux c’est vraiment j’ai
l’impression que c’est mon milieu les
foins on y passe beaucoup plus de temps qu’en plein pour une bonne productivité
donc je pense que tout prend du temps donc je pense qu’on ne peut pas vouloir faire du lait vendre du lait aux cours
mondiaux du lait etc donc je crois qu’il faut qu’on trouve un moyen de valoriser de vendre directement nos produits donc faire du fromage c’est
une des solutions c’est pas c’est pas évident par contre
parce que ça demande des investissements assez énorme et quand on démarre de rien qu’on règle c’est pas une exploitation qu’on récupère ça fait beaucoup
donc c’est un enjeu c’est pas gagné ne sait pas gagner mais je pense que c’est une des solutions
alors on a des satisfactions quand même dans cette vie heureusement je pense que vivre dans des paysages comme ça ça nous
aide quand même ça nous aide énormément quand on est fatigué on lève la tête et ça va quand même mieux après je crois
que la satisfaction de faire ce qu’on a choisi ça c’est ça c’est important et de
vivre comme on pense que c’est bien de vivre c’est à dire enfin mais c’est de gérer le troupeau à notre manière en
étant respectueux de notre environnement tout ça ça je pense que c’est une satisfaction [Musique]
e sur un âne voilà on peut jamais rien
chirac boom comme un sac de patates on y va doucement quoi faut lui dire faut lui
parler ça tombe bien ils ont des traits les ânes mais ça ça devrait pas être autorisée en montagne et 6 désolé pour
toi une attaque avait été obligée de porter les chips ya longtemps plus d’une
dizaine d’années il ya un monsieur qui m’a dit c’est bien eric même bien la
montagne mais en fait qui fait rien la montagne tué qu’un passant est
effectivement je suis parti on n’est pas je suis revenue j’ai vu comment ils travailler avec les yaks d’émules encore
là bas j mais c’est ça qu’il faut faire en france vous pourrez apprendre à marcher comme ça à partir en itinérant
avec des bêtes
[Applaudissements] eric aussi a dû inventer son activité il
a eu l’idée dans le nez des touristes en montagne tout en approvisionnant les refuges à dos d’âne deux métiers en un
astucieux mais ça ne s’est pas fait tout seul c’est dur il ya beaucoup de gens
dans la vallée qui dit qui c’est celui-là avec ses cheveux longs et qui vient et qui va nous dire il va
travailler avec des ânes il a réussi en ville des césar et bien en fait avec le temps oui
maintenant janvier
une des premières choses que j’ai compris c’est que le chamois il est
resté vivre en montagne parce qu’il s’est adapté aux milieux naturels moi je me suis adapté aux contraintes du milieu naturel
je vis l’hiver avec la neige parce que l’os et blanc ont fait du ski super ça
nous donne du travail l’été on va en alpage on va en randonnée au montoz refuge comme le chamois il va
sur les éperons côté sud en hiver et dans les alpages côté nord en été mais
j’ai fait pareil
un moment il faut expliquer aux gens dire ben voilà on est à 10 700 mètres
d’altitude et là on va passer l’été tout ce que ça implique en plus maintenant de manière moderne
c’est à dire qu’on peut accueillir des gens mais il faut qu’ils aient l’eau chaude donc douche bouteilles de gaz
ça veut dire que la canette de coca on se demande pourquoi les gens y viennent boire du coca ici mais ils veulent boire
du coca donc ça veut dire monter la bouteille de coca dont c’est bien ça fait le commerce du gardien de refuge
mais il faut descendre la bouteille de coca vide c’est un b chez honda corse et de la lui et c’est un déchet
la montagne nous donne la possibilité de faire plein de choses si on a des gratte
pas dans nos activités et que une activité n’empiète pas sur le plaisir d’une autre on est au top on a de
laurent bar dans les mains ont fait 45
50 couverts aujourd’hui donc c’est bien belle journée d’été là bonjour et on a
établi une plaine est aujourd’hui dans cete manger des âmes sont bien comportés
des clients nous sacrifie c’est tout ce
qu’on voit derrière le côté paysage beauté qualité de vie aussi donc je n’ai
pas de secret il faut travailler c’est comment va on à faire des comptabilités on à faire une administration on à faire
toutes ces petites choses qu’on va pas on a les cuisines envoyé ici michael quoi c’est des cuisines de
restaurant même si on est en montagne isolée quoi donc on évite pas tout ça
donne et madame merci rambo ces maisons
mais la plus grosse en plus à gauche
[Musique]
[Applaudissements] [Musique]
voilà donc le parking du pré de madame carle où il ya trente-six mille
véhicules qui viennent entre le 15 juin et le 15 septembre avec des pointes une
pointe à plus de 800 véhicules le 15 août après la montagne ça vous
gagne c’est ce que dit la pub au delà du slogan creux il faut admettre qu’elle
attire parfois de très nombreux visiteurs en été dans des lieux connus et réputés comme autant de spots
touristiques le conteur pédestre ses dédales dans le
sol et qui compte à chaque fois qu’on me pose le pied dessus et donc tout sur cet endroit là entre le 15 juin et le 15
septembre il a été compté quatre-vingt-un 3000 personnes qui sont
passées sur sur ce sentier donc je sais 83 mille personnes y en a qui sont allés que jusqu’au bout du plateau qui sont
venus une partie qui est allé jusqu’au pied du glacier
et puis une minorité qui va finalement faire les courses en montagne qui va dans les refuges
le cincle plongeur ne se laisse pas perturber par les touristes il a trop à faire pour chercher sa
nourriture des insectes et des larves aquatiques en plongeant carrément au fond des torrents ils marchent ou vol
sous l’eau avec les ânes entrouverte un vrai petit génie de l’adaptation aux torrents de montagne
je m’interroge la fréquentation touristique est elle compatible avec la préservation de ces
milieux fragiles la montagne serait menacée un jour ou l’autre le glacier
blanc a fortement reculé là depuis ces dernières années on le voit voir régresser à vue d’oeil chaque été nous on mesure
on mesure la distance qui entre ce point fixe et le franc et ces mesures-là existait déjà depuis très longtemps
en 1870 déjà en mesurer les gens mesurer le front du glacier et à ce moment là
ils se trouvaient deux kilomètres plus bas donc entre un cernéen un siècle et
demi en a perdu dans deux kilomètres de glaciers
[Musique]
je continue avec marc notre progression toujours plus haut cette fois au dessus de la limite des forêts ou de la de 2200
mètres d’altitude
[Musique]
ici il n’ya plus d’arbres que les landes à rhododendrons rabougri par la neige au
froid les êtres vivants mais un terrible combat contre les éléments naturels vont
violent intense sécheresse rayonnement solaire excessif écarts de températures
extrêmes
[Musique]
alors la vie explosent pendant le bref était il faut se dépêcher de se reproduire se dépêcher de vivre et se
faire tout petit et là on est dans l’herbe actuellement on est même dans un petit
combat neige en fait je dis on est dans la pelouse c’est pas vrai on est vautré sur une forêt mais une forêt minuscule
avec des arbrisseaux nain est en fait qu’ils ont ce port pour s’adapter aux
conditions de vie qui sont non particulière ici et ici les plantes elles n’investissent pas
dans du superflu c’est vraiment on investit tout dans le feuillage la
période de végétation va être très courte donc il faut être très productif on va pas dépenser d’énergie à produire
des troncs superflu il n’y a pas besoin de croître plus haut toujours plus haut que les autres c’est ce qui pousse un
peu les arbres dans les forêts ici pas besoin un pas de plus et nous
arrivons un petit lac froid quelques rares espèces obstine à survivre à 3000 m d’altitude
des animaux à sang froid qui dépendent de la température extérieure pour être
actifs [Musique]
il a dû bouffer lâcher parce qu’il est de mon frère
mais c’est le triton alpestre c’est le seul trait tant qu’on est dans les lacs
de montagne à cette altitude là c’est vraiment avec la grenouille rousse les
deux amphibiens qui sont les plus adaptés à l’altitude et puis c’est un prédateur aussi de deux
pontes de grenouilles rousses sur les 4000 oeufs pondus par la grenouille bien
peuvent en arriver là terme car le triton alpestre doit s’en gaver afin d’accumuler de l’énergie et pouvoir se
reproduire en plus vite et là on est en pleine période de
d’accouplement autres étant à peine voilée parade avec cette attitude du mal
comme ça qu’ils se mettaient brèche avec la femelle qui ondule on voit ça qu on du lait en fait c’est il et il est en
train d’envoyer des hormones sexuelles vers la femelle pour l’attirer
[Musique]
[Musique] un peu plus tard thierry parvient au refuge du glacier blanc à 2500 mètres
d’altitude un refuge de 135 places étape nocturne indispensable pour les grandes
causes d’un cynisme les grands sommets mythiques du parc national
[Musique]
5 heures du matin thierry chaussée crampons pour affronter le glacier et se
lancer à l’assaut du dernier étage étage nival la limite maximale de la vie en montagne
le manque d’oxygène se fait sentir le coeur et la respiration s’accélère le
moindre effort devient douloureux et malmènent les âmes alors là la barre des
écrins qui est le plus haut sommet du massif des écrins 4 mm et puis le
glacier à cet endroit là c’est l’endroit où il est le plus épais ici fait 250
mètres d’épaisseur voilà et avec le réchauffement climatique a le recul des
glaces depuis une dizaine d’années actuellement on estime qui perd environ
1 mètre 20 d’épaisseur chaque année depuis ces cinq dernières années là on
peut voir temps en temps ou de chamois sur les pentes au dessus du glacier voire d y arrive parfois que un chamois
traverse le glacier assez limité et puis au niveau espèces végétales alors là si
on est à 3000 m d’altitude donc on est vraiment la limite de la végétation et on va trouver quelques rares petites
plantes qui vont coloniser les éboulis notamment des plants en compte signer des choses comme ça mais c’est vraiment
très très limité et en fait c’est tout des plantes qui en
plus de devoir affronter les conditions de vie de froid et tout ça rigoureuse elles ont une contrainte supplémentaire
danser et bouli c’est qu’elles ont à affronter un terrain qui est vachement mobile dont qui va glisser sans arrêt
dans quels sont vraiment à chaque fois soit à l’abri d’une pierre qui protège soit de voir s’enraciner très profond
pour échapper à échapper à ses contraintes et par exemple on à la
benoîte rampante qui émet des grands stolons où on a on enfile des glaciers
tiens encore un petit sol un petit soldat [Applaudissements]
[Musique] là
[Musique]
[Musique] à
14 une espèce protégée
on va déterminer à quelle c’est parce qu’il y en a plusieurs qui se ressemblent une passion la montagne mais
plus on travaille dessus plus on apprend dessus déjà plus on se rend compte de l’immensité des choses qui à découvrir dessus et plus est vraiment plus on se
rend compte de la fragilité de ce milieu quoi tout le cheminement qu’on a fait on
se rend compte de la rudesse de la vie dans ces milieux là et puis comme le
moindre petit bouleversement il pourrait aussi tout changer quoi [Musique]
lors de mon cheminement j’avais observé les conditions d’existence les plus rudes pour les
êtres vivants par des contraintes s’aggravant avec l’altitude c’est la logique de la montagne pour
survivre les animaux et les végétaux doivent s’adapter ou disparaître
je comprenais mieux alors la motivation des personnes que j’avais rencontré leur fascination pour ces espaces sauvages
les femmes et des hommes qui ont fait un choix libre et passionné celui de vivre en montagne en décrochant un moment ce
boulot dans un parc national je crois que je suis allé direct à ce que ce que
j’ai ambitionnait de plus quoi donc je suis vraiment tu prenais pas plus
d’ambition que ça je suis je crois qu’il ya une vie dans ce métier là on n’en a
pas fait le tour et puis ça je pense que chez plein de gens et de métiers de
montagne j’ai l’impression de retrouver ça souvent
moi je pense qu’effectivement dans cet attrait de la montagne je ne sais pas si c’est un côté mystique mais
pour moi en tout cas il ya une espèce d’exaltation oui ça c’est sûr et je crois aussi que c’est c’est vrai ou
c’est pas vrai mais que c’est encore un milieu en france à peu près préservé
en tout cas un petit peu moins détruits par l’homme où on est on est très dépendant de la nature et ça
finalement moins chauffer effectivement que c’est assez exaltant ça nous interpelle aussi sur sur une
façon d’être dans la montagne sur une certaine humilité à voir quoi c’est une
passion la montagne mais c’est pas pour moi c’est bien plus qu’un qu’un terrain de jeu quoi
on est obligé de s’adapter au milieu emea c’est à nous à nous adapter au
mieux pas le milieu à s’adapter à nous c’est un peu l’erreur que pourrait faire beaucoup de stations de ski
on se rend compte aujourd’hui que vraiment qu’avec les moyens technologiques dans nos sociétés
disposent on peut faire ce qu’on veut où on veut à partir du moment où où il ya
un intérêt économique cuincy la montagne en face elle me gêne je peux la raser mais tu ne gardes téléphérique
c’est pas un souci si un moment c’est rentable quoi
c’est important d’avoir ces massifs très préservé où un peu où on peut se perdre
à la limite on peut vivre une petite aventure de s’éloigner de ces routes de
s’éloigner de ces contextes de montagne aménagé et de remontées mécaniques et puis de préserver sa pour là pour nous
pour pour pour le futur pour pour que les générations qui viennent puissent
avoir le même paysage que celui qu’on a qu’on a pu observer nous mêmes ou que
nos parents ont pu observer quoi
manger aux gens qui sont pas très bien qu’elles ont des soucis venez passer trois jours seulement c’est une bonne thérapie trois jours en
redescendant n’est plus pareil déjà donc moi j’y passe a fait plus de l’egypte à ce sac mois 6 mois de l’année quand je
redémarre ses succès
moment [Musique]
[Musique]